FEMMINIELLO, NOM MASCULIN

Pendant longtemps[1], au cours du XXe siècle, la culture napolitaine a eu pour principal représentant le femminiello. Expression d’un mélange complexe d’éléments socio-anthropologiques, cette figure faisait partie intégrante du tissu social des quartiers populaires du centre historique de Naples, où elle a joui de popularité et de bienveillance notamment grâce à sa participation à certains événements folkloriques et religieux.

Le mot femminiello se réfère le plus souvent à une identité masculine de type homosexuel tout en exhibant des signes de féminité et en occupant certains rôles qui sont considérés, d’un point de vue socioculturel, comme féminins (Zito, Valerio, 2010). Il s’agit de sujets nés mâles qui mettent en place un processus de déconstruction de leur appartenance sexuelle et de genre assignée à la naissance. Toutefois, bien avant que la chirurgie et les cures d’hormones ne soient devenues des pratiques courantes, les femminielli étaient les acteurs d’une série de pratiques sociales qui permettaient d’affirmer, d’exhiber et d’établir rituellement leur appartenance au genre féminin. De nos jours, ces rites caractérisent désormais de petits groupes composés notamment de personnes d’un certain âge et qui habitent les Quartieri spagnoli, le vieux quartier populaire de la ville de Naples.

D’un point de vue linguistique, l’histoire du mot femminiello et de ses variantes trouve sa profondeur de sens dans la déclinaison des contextes discursifs d’emploi, tant oraux qu’écrits. Le mot est grammaticalement masculin mais, en termes d’étymologie et de sémantique, il est lié à l’univers féminin. La relation entre le nom et l’identité de groupe (ou individuelle) est plastique et réciproque (Zito, Valerio, 2013) : on pourrait dire à la fois que le nom crée une identité de genre, reconnaissable dans la société, et que l’identité de genre crée le nom. La signification de base du napolitain femminiello (m. sing.) / femminielli (m. pl.), est celle d’un homme orienté vers le féminin dans ses attitudes, ses vêtements et son identité de genre.

Selon Patricia Bianchi (Zito, Valerio, 2013), le mot a une origine méridionale, ou plus précisément napolitaine, imprimée dans sa forme métaphonétique : en effet, il présente la diphtongue métaphonétique /je/ au masculin singulier et pluriel, en syllabes fermées et dans la langue parlée il est prononcé avec la voyelle finale évanescente. On observe le suffixe -iello/-ielli masculin joint à femmina, un mot féminin de base qui, en napolitain, a le sens de femme sans l’acception négative qu’il peut avoir en italien : en napolitain, certains noms féminins peuvent avoir un double diminutif, un du côté masculin en -iello et un du côté féminin en -ella. Toutefois, dans la vie quotidienne, les femminielli parlent souvent d’eux-mêmes au masculin et ils gardent généralement leur prénom de naissance.

Il est intéressant de mettre en évidence l’enjeu d’intégration de ces figures dans le quartier où ils vivent. Or, comme le soutient Gabriella D’Agostino (Castelli, Grimaldi, 1997), plusieurs habitants des quartiers populaires napolitains n’acceptent pas l’homosexualité mais reconnaissent et respectent les femminielli. Les travestis ne sont pas socialement intégrés, tandis que tous les femminielli le sont. En effet, ils occupent une position telle qu’ils ne peuvent pas être considérés de façon négative ; ils peuvent être objet de dérision, mais toujours sous une forme de complicité.

Le femminiello accomplit des tâches domestiques et de couture ; souvent lesvoisines le chargent de surveiller les enfants, il est souvent coiffeur, une prétendue capera, c’est-à-direcelle qui prend soin de la capa (la tête) et qui grâce à son activitéfréquente les habitations des autres et connaît ainsi tous les secrets du quartier. Souvent ils sont invités à participer aux fêtes et aux cérémonies (mariages, premières communions, baptêmes) et à tout autre événement dans lequel se reconnaît la communauté du quartier. Les femminielli animent les fêtes avec chansons, danses et spectacles du répertoire de la tradition populaire napolitaine avec une prédilection particulière pour la sceneggiata, une forme de représentation théâtrale qui met en scène des drames musicaux (D’Amora, 2013). Dans la culture locale, les femminielli portent bonheur et ils assument un rôle central lors de l’organisation de certains jeux et de cérémonies dédiées aux morts et à Dieu, notamment celles qui sont associées à la sexualité. Ils mettent en scène de façon parodique mariage et accouchement, événements qu’ils ne peuvent eux-mêmes connaître. De plus, par leur capacité d’utiliser la Smorfia[2], les femminielli ont une relation spécifique avec les rêves, notamment ceux qui sont « envoyés » par les défunts. Par ailleurs, étant donné qu’ils ne sont ni hommes ni femmes et qu’ils sont représentés comme étant les figures par excellence de la diversité, ils sont assimilés au niveau symbolique aux “âmes du purgatoire” ( Miano Borruso, 2011 ). L’imaginaire populaire attribue des pouvoirs spéciaux à ces âmes, notamment celui de pouvoir changer le destin des êtres humains qui vivent sur terre et qui ont avec elles des échanges intenses. Le culte des « âmes du purgatoire » a une forte connotation féminine, car seules les femmes traditionnellement le pratiquent. Dans l’imaginaire populaire la liminalité des âmes est en relation avec la liminalité des enfants et des femminielli. Il s’agit d’une correspondance mythico-religieuse opérée entre enfants, vieux, défunts, réunis dans une même catégorie qui n’est pas complètement intégrée dans le corps social puisqu’ils sont considérés comme étant des figures marginales qui ne se suffisent pas à elles-mêmes (Zito, Valerio, 2013)

La relation privilégiée que les femminielli entretiennent avec les sphères symbolique et magico-religieusepermet d’éclairer la différence qui existe entre le femminiello et un homme homosexuel contemporain. En effet, le femminiello assume une série de fonctions sociales et familiales dont celle de porte-bonheur. L’homme hétérosexuel qui a des pratiques sexuelles avec le femminiello n’est donc jamais considéré comme homosexuel et son orientation sexuelle n’est pas socialement mise en discussion. Effectivement, dans l’ancienne culture napolitaine, il existe une nette différence entre un homme reconnu homosexuel et un homme qui a des relations sexuelles avec un autre homme : le premier est considéré comme un individu « passif », subissant la pénétration, tandis que le second est considéré comme « actif », celui qui pénètre (Miano Borruso, 2011).

Les femminielli, au-delà de leur contribution économique au quartier notamment grâce à la prostitution, sont considérés comme des personnes pouvant apporter chance et abondance grâce à leur lien avec le surnaturel et l’exercice des arts divinatoires auxquels ils ont accès en raison de leur « double nature». En outre, ilsdéveloppent une esthétique du féminin ; comme stylistes, coiffeurs, tailleurs, joaillers ils créent un espace de féminité, source de leur inspiration. En effet, le femminiello joue le rôle de la première femme dans des espaces liminaux délaissés tant par les hommes que par les femmes ou que ni les uns ni les autres ne peuvent occuper. Le modèle socioculturel prévoit des fonctions et des espaces qui légitiment la présence de ces personnes hors norme en leur offrant la possibilité d’être socialement homme et femme. Le passage entre les genres qui donne un statut lié à des compétences particulières resitue la transgression du sexe dans un contexte qui garantit l’ordre social (Zito, Valerio, 2012).

Tout en étant « hors norme », les femminielli trouvent un mode d’expression et d’affirmation dans des lieux légitimes de la culture, comme femme et comme homme, mais également dans des interstices et des zones de cohabitation et de production culturelle forts, qui restent liminaux par rapport à la culture hétérosexuelle (Chauncey, 2005). Ils produisent une culture qui échappe aux stéréotypes genrés de la classification de la civilisation occidentale.

La société napolitaine, grâce à sa riche histoire millénaire, ouvre un espace et confère une légitimité à ce qui est indéfini, à la contradiction et à la liminalité (ce seuil infinitésimal qui sépare l’être du non-être, une chose d’une autre, dans un constant processus de changement et de mutation) de la nature du genre et des relations qui s’établissent entre le monde des êtres humains et le monde des dieux. Les femminielli parviennent à conjuguer, de façon dynamique, et sous des formes originales, tradition et modernité, changements et continuités, conflits et harmonies, science et magie, bipolarité et tridimensionnalité de genre. Les sociétés fondées sur une dichotomie sexuelle élaborent aussi des formes socioculturelles permettant de dépasser la dichotomie sexuelle à travers des rituels de travestissement ou d’inversion du genre (Fortier, 2020).

Les femminielli sont l’expression d’une sous-culture spécifique, qui englobe sa propre vision du monde et de la religion ; ils participent encore aujourd’hui à des rituels dans lesquels l’archaïque et le contemporain fusionnent.

Notice en italien

Femminiello, sostantivo maschile

Per molto tempo[3], durante il XX secolo, la cultura napoletana ha avuto il femminiello come principale rappresentante. Espressione di un complesso insieme di elementi socio-antropologici, questa figura era parte integrante del tessuto sociale dei quartieri popolari del centro storico di Napoli, dove godeva di popolarità e benevolenza, soprattutto attraverso la sua partecipazione ad alcune manifestazioni popolari e religiose.

La parola femminiello si riferisce spesso a un’identità omosessuale maschile che mostra segni di femminilità e occupa certi ruoli che sono considerati, da un punto di vista socioculturale, come femminili (Zito, Valerio, 2010). Si tratta di soggetti che sono nati maschi e che mettono in atto un processo di decostruzione del loro sesso e del genere assegnato alla nascita. Tuttavia, molto prima che la chirurgia e i trattamenti ormonali diventassero pratica comune, i femminielli erano protagonisti di una serie di pratiche sociali che permettevano loro di affermare, esibire e stabilire ritualmente la loro appartenenza al genere femminile. Oggi, questi riti sono caratteristici di piccoli gruppi di persone di una certa età che vivono nei Quartieri Spagnoli, il vecchio quartiere popolare di Napoli.

Da un punto di vista linguistico, la storia della parola femminiello e delle sue varianti trova il suo significato profondo nella declinazione dei contesti discorsivi d’uso, sia orali che scritti. La parola è grammaticalmente maschile ma, in termini di etimologia e semantica, è legata all’universo femminile. La relazione tra il nome e l’identità di gruppo (o individuale) è plastica e reciproca (Zito, Valerio, 2013): si potrebbe affermare che sia il nome crea un’identità di genere, riconoscibile nella società, sia che l’identità di genere crea il nome. Il significato di base del napoletano femminiello (m. sing.) / femminielli (m. pl.), è quello di un uomo orientato al femminile nei suoi atteggiamenti, nell’abbigliamento e nell’identità di genere.

Secondo Patricia Bianchi (Zito, Valerio, 2013), la parola ha un’origine meridionale, o più precisamente napoletana, impressa nella sua forma metafonetica: ha infatti il dittongo di tipo metafonetico /je/ al maschile singolare e plurale, in sillaba chiusa e nella lingua parlata si pronuncia con la vocale finale evanescente. Possiamo osservare il suffisso -iello/-ielli maschile unito a femmina, una parola di base femminile che, in napoletano, ha il significato di “donna” senza l’accezione negativa che può avere in italiano. Difatti, in napoletano alcuni sostantivi femminili possono avere un doppio diminutivo, uno al maschile in -iello e uno al femminile in -ella. Tuttavia, nella vita quotidiana, i femminielli parlano spesso di sé stessi alla forma maschile e di solito mantengono il loro nome di nascita.

È importante sottolineare la questione dell’integrazione di queste figure nel quartiere in cui vivono. Come sostiene Gabriella D’Agostino (Castelli, Grimaldi, 1997), molti abitanti dei quartieri popolari napoletani non accettano l’omosessualità ma riconoscono e rispettano i femminielli. I travestiti non sono socialmente integrati, mentre tutti i femminielli lo sono. Infatti, occupano una posizione tale che non possono essere considerati negativamente; possono essere oggetto di derisione, ma sempre in una forma di complicità.

Il femminiello svolge mansioni domestiche e di cucito; spesso i vicini gli chiedono di badare ai bambini, spesso è un parrucchiere, un cosiddetto “capera”, cioè colui che si occupa della “capa” (la testa) e che grazie alla sua attività frequenta le case degli altri e quindi conosce tutti i segreti del quartiere. Sono spesso invitati a partecipare a feste e cerimonie (matrimoni, prime comunioni, battesimi) e a qualsiasi altro evento in cui la comunità del quartiere si riconosce. I femminielli animano i festeggiamenti con canti, balli e spettacoli della tradizione popolare napoletana, con una particolare predilezione per la sceneggiata, una forma di rappresentazione teatrale che mette in scena drammi musicali (D’Amora, 2013).

Nella cultura locale, i femminielli portano fortuna e giocano un ruolo centrale nell’organizzazione di certi giochi e cerimonie dedicate ai morti e a Dio, specialmente quelle associate alla sessualità. Mettono in scena parodicamente matrimoni e nascite, eventi che loro stessi non possono vivere. Inoltre, a causa della loro capacità di usare la Smorfia[4], i femminielli hanno un rapporto specifico con i sogni, soprattutto quelli “inviati” dai morti. Poiché non sono né uomini né donne e sono rappresentati come le figure per eccellenza della diversità, simbolicamente assimilati alle “anime del purgatorio” (Miano Borruso, 2011). L’immaginazione popolare attribuisce a queste anime poteri speciali, in particolare quello di poter cambiare il destino degli esseri umani che vivono sulla terra e che hanno con loro intensi scambi. Il culto delle “anime del purgatorio” ha una forte connotazione femminile, poiché tradizionalmente solo le donne lo praticano. Nell’immaginario popolare, la liminalità delle anime è legata alla liminalità dei bambini e dei femminielli. Si tratta di una corrispondenza mitico-religiosa tra i bambini, gli anziani e i defunti, che fanno parte della stessa categoria, non completamente integrata nel corpo sociale, poiché considerati figure marginali e non autosufficienti (Zito, Valerio, 2013).

Il rapporto privilegiato che i femminielli hanno con la sfera simbolica e magico-religiosa fa luce sulla differenza tra il femminiello e un uomo omosessuale contemporaneo. Infatti, il femminiello assume una serie di funzioni sociali e familiari, compresa quella di portafortuna. L’uomo eterosessuale che ha pratiche sessuali con il femminiello non è quindi mai considerato omosessuale e il suo orientamento sessuale non è socialmente messo in discussione. Infatti, nell’antica cultura napoletana, c’è una netta differenza tra un uomo riconosciuto come omosessuale e un uomo che ha rapporti sessuali con un altro uomo: il primo è considerato un individuo “passivo”, che subisce la penetrazione, mentre il secondo è considerato “attivo”, colui che penetra (Miano Borruso, 2011).

I femminielli, al di là del loro contributo economico al quartiere, in particolare attraverso la prostituzione, sono considerati come persone che possono portare fortuna e abbondanza grazie al loro legame con il soprannaturale e all’esercizio delle arti divinatorie cui hanno accesso per la loro “doppia natura”. Inoltre, hanno sviluppato un’estetica del femminile: come stilisti, parrucchieri, sarti e gioiellieri hanno creato uno spazio di femminilità, fonte della loro ispirazione. In effetti, il femminiello svolge il ruolo di prima donna in spazi liminali trascurati sia dagli uomini che dalle donne o che nessuno dei due può occupare. Il modello socioculturale fornisce funzioni e spazi che legittimano la presenza di queste persone non binarie offrendo loro la possibilità di essere socialmente maschi e femmine. Il passaggio tra i generi, che attribuisce uno status legato a competenze particolari, ricolloca la trasgressione di genere in un contesto che garantisce l’ordine sociale (Zito, Valerio, 2012).

Pur essendo “fuori dalla norma”, i femminielli trovano una modalità di espressione e di affermazione nei luoghi legittimi della cultura, come donne e come uomini, ma anche negli interstizi e nelle zone di forte convivenza e produzione culturale, che rimangono liminari alla cultura eteronormativa (Chauncey, 2005). Producono una cultura che sfugge agli stereotipi di genere della classificazione della civiltà occidentale.

La società napoletana, grazie alla sua ricca storia millenaria, apre uno spazio e conferisce legittimità a ciò che è indefinito, alla contraddizione e alla liminalità (quella soglia infinitesimale che separa l’essere dal non essere, una cosa dall’altra, in un costante processo di cambiamento e mutazione) della natura del genere e delle relazioni che si stabiliscono tra il mondo degli esseri umani e quello degli dèi. I femminielli riescono a combinare, in modo dinamico e in forme originali, tradizione e modernità, cambiamenti e continuità, conflitti e armonie, scienza e magia, bipolarità e tridimensionalità del genere. Le società basate su una dicotomia sessuale sviluppano anche forme socioculturali che permettono loro di superare la dicotomia sessuale attraverso rituali di travestitismo o inversione di genere (Fortier, 2020).

I femminielli sono l’espressione di una sottocultura specifica, che abbraccia la propria visione del mondo e della religione; partecipano ancora oggi a riti in cui l’arcaico e il contemporaneo si fondono.

Pour citer cette notice

Bevilacqua, Michele et Agovino, Massimiliano: “Femminiello, nom masculin”. Dictionnaire du genre en traduction / Dictionary of Gender in Translation / Diccionario del género en traducción. ISSN: 2967-3623. Mis en ligne le 05 novembre 2021:  https://worldgender.cnrs.fr/notices/femminiello-nom-masculin/

Références

Chauncey, George (2005), Why marriage? The history shaping today’s debate over gay equality, New York, Basic Books.

D’Amora, Mariano (2013), « La figura del femminiello/travestito nella cultura e nel teatro contemporaneo napoletano », Cahiers d’études italiennes, 16, p. 201-212.

Fortier, Corinne (2020), « Des femminielli aux hijras : la féminité mise en scène. Phallus, virginité et troisième genre à Naples (Campania) », in Becci, Irene, Prescendi Morresi, Francesca (éd.), Imaginaires queers. Transgressions religieuses et culturelles à travers l’espace et le temps, BSN Press, p. 41-61.

Miano Borruso, Marinella (2011), « Muxe et Femminielli : genre, sexe, sexualité et culture », Journal des anthropologues, n° 124-125, p. 179-198.

Zito, Eugenio, Valerio, Paolo (a cura di) (2013), Genere: femminielli. Esplorazioni antropologiche e psicologiche, Napoli, Edizioni Libreria Dante & Descartes.

Zito, Eugenio, Valerio, Paolo (2012), « I femminielli napoletani: un terzo genere tra alterità e deterioramento, inclusione ed esclusione sociale », in Graglia, Margherita, Omofobia. Strumenti di analisi ed intervento, Carocci, Roma, p. 26-39.

Zito, Eugenio, Valerio, Paolo (2010), Corpi sull’uscio, identità possibili. Il fenomeno dei femminielli a Napoli, prefazione di Gabriella D’Agostino, Napoli, Filema.


[1] En ce qui concerne la période dans laquelle s’inscrit l’ancienne figure du femminiello, Eugenio Zito et Paolo Valerio (2013, p. 25) soulignent que l’origine et l’évolution de ce personnage, propre à la ville de Naples, sont encore historiquement obscures, dans le sens où il n’y a pas de fil continu, documenté, qui arrive jusqu’à nos jours.

[2] La Smorfia est un livre qui détaille la vieille tradition napolitaine dans laquelle les rêves sont analysés et convertis en nombres pour jouer au Loto.

[3] Per quanto riguarda il periodo a cui risale l’antica figura del femminiello, Eugenio Zito e Paolo Valerio (2013, p. 25) sottolineano che “la radice, l’origine e l’evoluzione di tale fenomeno, peculiare della città di Napoli, sono, in realtà, ancora storicamente oscure, nel senso che un filo continuo, documentalmente accertato che giunga fino ai nostri giorni, non c’è”.

[4] La Smorfia è un libro che espone l’antica tradizione napoletana in cui i sogni vengono analizzati e convertiti in numeri per giocare al Lotto.


ÉTIQUETTES

culture napolitaine, femminiello, genres, liminalité, traditions